Le répit des aidants

Vous avez besoin de souffler, d’évacuer le stress et de vous détendre. Cela ne veut pas dire abandonner ces proches, cela signifie s’occuper de soi pour mieux s’occuper des autres. Ainsi les accueils familiaux temporaires, séquentiels ou partiels vous permettent de respirer et de vous reposer de temps en temps sans éprouver le sentiment d’abandonner vos proches.

la loi n¤2005-102 du 11 février pour l’égalité des droits et des changes, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées rend officiels la place et le rôle des aidants familiaux. A titre d’exemple, un aidant familial d’une personne en situation de handicap qui apporte une aide humaine à son proche bénéficiant d’heures d’aide accordées par la PCH (prestation de compensation du handicap) peut percevoir un dédommagement.

La loi n¤2015–1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement définit la notion de « proche aidant » d’une personne âgée en perte d’autonomie, en l’élargissant à l’entourage (voisin, ami…) il s’agit :

  • du conjoint
  • du partenaire avec qui la personne âgée en perte d’autonomie a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin
  • d’un parent
  • d’un allié ou d’une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables comme un voisin ou ami qui lui apporte son aide pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne de manière régulière et fréquente, et à titre non professionnel.

Prendre soin d’une personne âgée, en situation de handicap ou malade est possible grâce à l’allocation d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Cependant cette responsabilité a un impact non négligeable sur la santé physique et mentale des proches aidants. C’est pourquoi la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré le droit au répit.

S’occuper au quotidien d’un proche a des conséquences importantes pour l’aidant, tant sur sa propre santé et son moral que sur sa vie professionnelle ou sur son budget. Et pour cause, pour préserver l’autonomie à domicile de ce proche, son rôle est de gérer toutes les petites tâches chronophages et énergivores : ménage, courses, aide à la toilette, préparation des repas, prise de rendez-vous médicaux, formalités administratives, etc.

Pour se prémunir contre le stress, l’anxiété, la fatigue et le burn-out, il est donc indispensable de pouvoir s’accorder une véritable pause, sans pour autant délaisser le proche. C’est le droit au répit. D’un montant de 573,77 € par an, il permet soit de financer l’hébergement de la personne aidée dans une structure adaptée où des professionnels prendront soin d’elle ou bien, de faire venir une aide au domicile.

Vous vous occupez d’une personne âgée, en situation de handicap ou malade et souhaitez prendre du temps pour vous ressourcer avec le droit au répit ? Voici les critères à remplir pour en profiter.

S’absenter quelques heures ou quelques jours pour soi est crucial pour les proches aidants. Le droit au répit vous permet donc de bénéficier d’une aide de 573,77 € par an.

Ce montant correspond à :

  • Deux semaines environ en accueil de jour ;
  • Une semaine environ en hébergement temporaire ;
  • 25 heures environ d’aide à domicile.

Le droit au répit permet donc de faire appel à des professionnels qui se chargeront de s’occuper de la personne dépendante. Ce peut être :

  • L’accueil de jour : souvent proposé par les EHPAD, l’accueil de jour offre aux aidants la possibilité de se libérer du temps durant la journée. Les personnes en perte d’autonomie ou atteintes de maladies neurodégénératives apprécieront particulièrement les activités animées par les soignants et le fait de pouvoir sortir de leur domicile en toute sécurité.
  • L’hébergement temporaire : contrairement à l’accueil de jour, l’hébergement temporaire est destiné à prendre le relai du proche aidant sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines (et jusqu’à 3 mois maximum). Ainsi, les personnes dépendantes seront prises en charge en dehors de leur domicile par des professionnels et les aidants pourront s’absenter le temps d’un week-end ou s’octroyer des vacances. Cela peut également être un premier pas avant une entrée définitive en EHPAD.
  • Les aides à domicile : ces professionnels agréés viennent directement au domicile de la personne dépendante. Il existe plusieurs organismes suivant les besoins de cette dernière. S’il s’agit de l’accompagner dans les tâches du quotidien (entretien de l’habitat, aide au repas, compagnie, etc.), les SAAD (Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile) peuvent être contactés. Si le proche en perte d’autonomie a besoin de soins, mieux vaut plutôt solliciter les SSIAD (Services de Soins Infirmiers À Domicile) ou les SPASAD (Services Polyvalents d’Aide et de Soins À Domicile) qui peuvent réaliser des actes médicaux.

L’allocation journalière du proche aidant est un revenu de remplacement qui s’adresse au proche aidant d’une personne en situation de handicap ou de perte d’autonomie qui réduit ou cesse son activité professionnelle pour aider cette personne.

Au 1er janvier 2023, le montant journalier de l’allocation journalière du proche aidant est fixé à 62,44 €. 

Pour en savoir plus, consultez l’article L’allocation journalière de proche aidant, qu’est-ce que c’est ?

L’aide au répit permet aux proches aidants de personnes âgées bénéficiant de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) de se reposer ou de dégager du temps en finançant des solutions d’aide comme :

Par ailleurs, en cas d’hospitalisation du proche aidant, une aide ponctuelle permet de financer l’hébergement temporaire de la personne aidée ou un relais à domicile.

Pour en savoir plus, consultez l’article L’aide au répit dans le cadre de l’APA

Les aidants peuvent bénéficier d’aides fiscales si :

  • ils hébergent durablement leur proche âgé chez eux,
  • s’ils participent à ses frais d’hébergement en accueil familial.

Pour en savoir plus, consultez l’article Vous aidez un proche âgé : quelles aides fiscales ?

Il est possible d’être rémunéré pour l’aide apportée à un proche âgé en perte d’autonomie, en devenant son salarié. En effet, la loi l’autorise une personne bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) à employer un membre de sa famille (à l’exception du conjoint, concubin ou partenaire de PACS) en tant qu’aide à domicile dans le cadre de l’APA qui lui est accordée. L’APA permet ainsi de rémunérer le membre de la famille qu’elle salarie.

Pour en savoir plus, consultez l’article Être rémunéré pour l’aide apportée à son proche

Les formations à destination des proches aidants d’une personne âgée en perte d’autonomie se développent depuis quelques années. Ces formations à destination des aidants ne sont pas des formations professionnelles, mais des formations permettant de réfléchir à son rôle d’aidant. Les objectifs : mieux se positionner dans son rôle d’aidant, préserver la qualité de la relation avec son proche, mieux connaître la maladie affectant son proche, ses conséquences sur la vie quotidienne et de pouvoir s’y adapter… 

Pour en savoir plus et découvrir les nombreuses formations proposées en présentiel ou en distanciel, consultez l’article Se former.

Afin de permettre aux proches aidants de bénéficier de temps de pause, des solutions existent comme l’hébergement temporaire ou l’accueil de jour. Ces solutions sont également bénéfiques à la personne aidée qui bénéficie d’un accompagnement adapté à sa situation.

Pour en savoir plus, consultez l’article Avoir du temps libre.

Différents lieux existent partout en France pour accompagner les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie : plateformes d’accompagnement et de répit, cafés des aidants… On peut s’y informer sur les aides et les démarches et y partager des expériences.

Pour en savoir plus, consultez l’article S’informer et échanger

L’allocation journalière de proche aidant (AJPA), mise en place depuis le 30 septembre 2020, s’adresse à toute personne résidant en France qui arrête ponctuellement, partiellement ou totalement son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Cette aide financière est versée par la CAF ou la MSA selon le régime de rattachement.

  1. Conditions
  2. Montant et durée
  3. Démarches
  • avoir un lien étroit avec l’aidant ;
  • habiter en France de manière stable et régulière ;
  • avoir un taux d’incapacité égal ou supérieur à 80 % reconnu par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ;
  • être une personne âgée diagnostiquée GIR I à IV et bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ;
  • être une personne invalide ou bénéficiaire de rentes d’accident du travail et de maladie professionnelle, bénéficiant à ce titre de la majoration pour tierce personne ou de la prestation complémentaire pour recours à tierce personne.
  • avoir un lien étroit avec la personne aidée : conjoint, concubin pacsé, ascendant, descendant, vivre dans le même hébergement, apporter une aide régulière ;
  • être en activité professionnelle : les salariés du public et du privé ou d’un particulier employeur, les agents publics, les travailleurs indépendants, les personnes en formation professionnelle, le représentant du commerce ou les chômeurs indemnisés y sont éligibles ;
  • diminuer ou cesser ponctuellement son activité professionnelle et demander un congé proche aidant ;
  • remplir les conditions générales pour bénéficier des prestations familiales ;
  • être conjoint collaborateur d’une exploitation agricole ou d’une entreprise artisanale, commerciale, libérale ou agricole ;
  • avoir demandé un congé proche aidant à son employeur.
  • à la retraite ou sans activité professionnelle, ou si elle ne bénéficie pas d’indemnités chômage ;
  • rémunérée par la personne aidée avec la prestation de compensation handicap (PCH) ou l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ;
  • bénéficiaire de prestations, allocations ou indemnités non cumulables : congés maternité, paternité, adoption, indemnisation d’interruption d’activité ou allocation de remplacement pour maternité ou paternité, prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE), allocation aux adultes handicapés (AAH), complément et majoration de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), allocation journalière de présence parentale (AJPP), allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP).

Le montant de l’AJPA est indexé sur le SMIC. Au 1er janvier 2025, les montants sont de :

  • 65,80 euros par journée ;
  • 32,90 euros par demi-journée ;
  • À Mayotte, l’AJPA est de 56,35 euros par journée et de 28,17 euros par demi-journée*.

L’allocation est versée dans une limite de 22 jours par mois et de 66 jours pour chaque personne aidée, dans la limite de 4 personnes aidées dans sa vie professionnelle. Le nombre maximal de jours d’AJPA ne peut être supérieur à 264 sur l’ensemble de la carrière de l’aidant. Il est possible de prendre ces jours par demi-journée dans la limite de 22 jours par mois.

Afin de faire la demande de l’AJPA vous devez vous adresser à la Caisse des allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) selon votre régime de rattachement.

Il existe différentes solutions d’aide au répit pour que les proches aidants puissent se reposer :

Pour connaître les différentes solutions d’aide au répit, vous pouvez consulter l’article Avoir du temps libre.  

Lors d’une première demande d’APA (allocation personnalisée d’autonomie), d’une demande de révision ou lors d’un renouvellement de plan d’aide APA, l’équipe médico-sociale APA réalise une évaluation à domicile. Cette évaluation prend en compte les besoins de la personne en perte d’autonomie mais aussi les besoins des proches aidants, notamment en termes de répit. L’aide au répit doit être inscrite dans le plan d’aide APA.

L’APA peut alors être utilisée pour financer des aides au répit (accueil de jour, hébergement temporaire, relayage, …) qui permettent au proche aidant de se reposer et d’avoir du temps libre.

Vous trouverez dans l’article « L’APA à domicile » les conditions pour bénéficier de l’APA à domicile et comment en faire la demande.

La majoration de l’APA est accordée si le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint.

L’aidant doit être indispensable, c’est-à-dire qu’il doit :

  • être le proche d’une personne bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie),
  • assurer une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de son proche,
  • et ne pas pouvoir être remplacé par une personne de leur entourage pour assurer cette aide.

Lors de l’évaluation à domicile pour une demande d’APA ou de révision, l’équipe médico-sociale APA  peut prévoir cette majoration dans le plan d’aide de l’APA.

Il est possible de bénéficier de cette majoration de l’APA dans la limite de 548,54 € par an pour financer des aides au répit.

Lorsqu’une participation financière est demandée au bénéficiaire de l’APA pour son plan d’aide, une participation financière lui est également demandée pour bénéficier de cette enveloppe supplémentaire.

Une aide ponctuelle peut être accordée en cas d’hospitalisation du proche aidant d’une personne bénéficiaire de l’APA, si l’aidant ne peut pas être remplacé et que sa présence ou son aide est indispensable à la vie à domicile.

La demande doit être faite au président du conseil départemental dès que possible. En cas d’hospitalisation programmée, la demande doit être faite dès que la date est connue et au plus tard un mois avant la date de l’hospitalisation.

Son montant peut atteindre jusqu’à 1 089,81 € pour chaque hospitalisation.

Cette aide peut servir à financer :

  • un hébergement temporaire de la personne aidée,
  • un relais à domicile.

Pour en savoir plus, consultez l’article Être hospitalisé : ce qu’il faut savoir.

Le congé de proche aidant permet au salarié de s’occuper d’une personne handicapée ou âgée ou en perte d’autonomie. Ce congé est accessible sous conditions (lien familial ou étroit avec la personne aidée, résidence en France de la personne aidée) et pour une durée limitée. Nous vous présentons les informations à connaître.

Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis 2017.

Il permet au salarié de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée ou invalide ou en perte d’autonomie ou âgée ou avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables.

Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié.

La personne accompagnée par le salarié peut être une des suivantes :

  • La personne avec qui le salarié vit en couple
  • Son ascendant, son descendant, l’enfant dont elle assume la charge (au sens des prestations familiales) ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…)
  • L’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au 4e degré de la personne avec laquelle le salarié vit en couple
  • Une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente. Le salarié intervient à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.

La durée maximale du congé de proche aidant est fixée par convention collective ou accord collectif d’entreprise ou accord de branche étendu.

En l’absence de dispositions conventionnelles, la durée maximale du congé est de 3 mois.

Le congé peut être renouvelé. Toutefois, le congé ne peut pas dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

Le congé est pris à l’initiative du salarié. Il informe l’employeur en respectant les conditions et délais déterminés par convention collective ou accord collectif d’entreprise ou accord de branche étendu.

En l’absence de dispositions conventionnelles, le salarié adresse sa demande à l’employeur par tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).

La demande précise les éléments suivants :

  • Volonté du salarié de suspendre son contrat de travail pour bénéficier du congé de proche aidant
  • Date du départ en congé
  • Volonté de fractionner le congé (ou de le transformer en temps partiel), si le salarié le souhaite

Un modèle de demande de congé est disponible :

La demande est adressée au moins 1 mois avant la date de départ en congé envisagée.

Toutefois, le congé débute sans délai s’il est justifié par une des situations suivantes :

  • Urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée (attestée par certificat médical)
  • Situation de crise nécessitant une action urgente du salarié
  • Cessation brutale de l’hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée (attestée par le responsable de l’établissement)

La demande de congé de proche aidant doit être accompagnée des documents suivants :

  • Déclaration sur l’honneur soit du lien familial du salarié avec la personne aidée, soit de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables
  • Déclaration sur l’honneur précisant soit qu’il n’a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de proche aidant, soit, s’il en a déjà bénéficié, de sa durée
  • Copie de la décision justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé)
  • Copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa)
  • Copie de la décision d’attribution des prestations suivantes lorsque la personne aidée en bénéficie :
    • Majoration d’une tierce personne (MTP) pour aide constante
    • Prestation complémentaire pour recours à tierce personne
    • Majoration spéciale pour assistance d’une tierce personne relevant de la CNRACL
    • Majoration attribuée aux fonctionnaires et aux magistrats invalides dans l’obligation d’avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour les actes ordinaires de la vie
    • Majoration pour tierce personne pour les militaires et victimes de guerre.

Le salarié peut demander le renouvellement de son congé.

Le nombre de renouvellements autorisés, les conditions et délais d’information sont déterminés par convention collective ou accord collectif d’entreprise ou accord de branche étendu.

En l’absence dispositions conventionnelles, le salarié adresse sa demande de renouvellement au moins 15 jours avant la date de fin du congé initialement prévu.

Il peut utiliser tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).

À savoir  

Le salarié peut également obtenir un nouveau congé de proche aidant s’il apporte son aide à une nouvelle personne.

Le salarié peut mettre fin de façon anticipée au congé de proche aidant (ou y renoncer) dans l’un des cas suivants :

  • Décès de la personne aidée
  • Admission dans un établissement de la personne aidée
  • Diminution importante des ressources du salarié
  • Recours à un service d’aide à domicile pour assister la personne aidée
  • Congé de proche aidant pris par un autre membre de la famille

Le salarié informe l’employeur de son souhait de mettre fin à son congé, en tenant compte de la durée de préavis à respecter avant le retour anticipé du salarié.

Les conditions et délais d’information sont déterminés par convention collective ou accord collectif d’entreprise ou accord de branche étendu.

En l’absence de dispositions conventionnelles, le salarié adresse une demande motivée à l’employeur au moins 1 mois avant la date de départ à laquelle il entend mettre fin à son congé.

En cas de décès de la personne aidée, ce délai est ramené à 2 semaines.

Il peut utiliser tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).

Dans certaines situations, les proches aidants peuvent profiter de plusieurs dispositifs fiscaux pour réduire leurs charges financières.

  • Crédit d’impôt pour l’emploi à domicile : si l’aidant familial héberge une personne âgée ou en situation de handicap chez lui, il peut bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’emploi à domicile. Ce crédit d’impôt concerne les dépenses engagées pour des services comme l’aide ménagère ou l’assistance à la personne.
  • Déduction des pensions alimentaires : les aidants qui participent aux frais d’hébergement d’un proche en EHPAD peuvent déduire ces montants de leur revenu imposable, sous certaines conditions.

Ces aides fiscales permettent de réduire la pression financière sur les aidants, qui doivent souvent faire face à des dépenses importantes pour assurer le bien-être de leur proche. Bien les connaître permet de maximiser leur impact sur le budget familial.

Le contrat d’accueil temporaire, séquentiel ou partiel

Vous pouvez demander à bénéficier pour votre proche handicapé ou malade d’un hébergement au sein d’une famille d’accueil pour une durée plus ou moins longue, de manière occasionnelle, à temps partiel ou complet, selon vos besoins. La demande s’effectue au conseil départemental de votre lieu de résidence.

Un contrat d’accueil est obligatoirement signé entre la personne accueillant et l’accueillant. Ce contrat est un contrat type qui précise les termes et conditions d’accueil, il suffit de notifier qu’il s’agit d’un accueil temporaire et s’il est à temps partiel ou à temps complet. Pour les autres termes et conditions, ils sont conclu entre l’accueillant et la personne accueillie.

Hauts de France

  • accueil permanent:
  • accueil temporaire :

Auvergne Rhône Alpes

Centre val de loire

pleine air
pleine air

A défaut de pouvoir exercer son droit de répit par un accueil temporaire, le proche aidant peut se faire remplacer par une personne agréée par le département. Afin de souffler, sans pour autant perturber le quotidien de la personne aidée, le proche aidant peut faire appel aux remplaçants des accueillants, ce sont des personnes agréées par le département.

Hauts de France

Sylvie

aide soignante

Auvergne Rhône Alpes

Centre val de loire

pleine air
pleine air